« Prada, ton univers impitoyable. »
Selon une dépêche de l’AFP,une ex-employée de la maison Prada a annoncé lundi 19 avril qu’elle attaquait en justice la filiale japonaise de la marque, pour licenciement abusif en raison de sa laideur. Inquiétant ?
Pas tellement. Dans un univers régit par les apparences, dans une société régie par l’image, nous sommes tous plus au moins avertis de ce genre de tracas lié au physique. Et encore davantage dans une maison de mode, qui vend de l’image.
Or Rina Bovrisse n’est pas mannequin. Cela n’a pas empêché un responsable, par l’intermédiaire du directeur des ressources humaines, de lui dire qu’elle devait changer de coiffure, perdre du poids et s’entretenir physiquement pour être en harmonie avec le style Prada.
Mme Bovrisse dénonce et affirme que la direction de Prada Japon aurait poussé à la démission un certain nombre d’employées, en leur reprochant d’être « âgées, moches, grosses, d’avoir une mauvaise dentition et de ne pas être mignonnes ».
Rina Bovrisse, 36 ans, a expliqué devant la presse qu’elle voulait plaider l’affaire devant le tribunal, avec deux autres ex-employées de Prada, au nom de toutes les femmes traitées injustement par leur employeur au Japon. Le procès est fixé au 14 mai.
Quelque soit l’issu, ne soyons pas hypocrite, rien ne changera vraiment. Nulle envie de prendre parti ici – ce qui serait bien trop aisé – seulement de relayer, une info, typique de notre société.
Agathe Theblues
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