J’ai un tas de chaussures. Derrières la porte de mon petit appartement parisien. Très chic je sais. Mais mes chaussures ne méritent pas un meuble qui leur soit dédié.
De toutes les marques à la con : zara, topshop, la redoute, asos, h&m pour les dernières en date.
Comment faisais – je avant ? Il y aura un avant et un après.
Des chaussures « made in Italy » ! Ma vie change aujourd’hui.
Retour sur épisode.
Foutu livreur sonne à la porte. Il est 9H32. J’enfile un fut mes sandales encore humides de la pluie de l’avant veille, saisis l’interphone, je lui ouvre je descends. Je signe le reçu, échange trois phrases de politesse inutile et remonte. 9H39 !
Carton. J’ouvre le carton. Boite. J’ouvre la boite. Chaussure. J’inspecte l’aspect extérieur, frotte mon pied crade contre mon lit et l’y glisse.
Foutrement bon !
Dois – y croire ? Il me faut une douche. Après avoir enlever les délicieux immondices de la nuit passé à deux j’en saurais un peu plus.
Samedi oblige, ça sera la totale.
Corvée féminine passée, entendez une fois apprêtée, j’y retourne.
Mon pieds droit dans la chaussure, un mot me vient. « Lover ». Mon pieds est lové dans cette foutue chaussure !
Vocabulaire de pouffiasson. Mais il fallait au moins cela.
Cela pour parler de celles-ci, ces nouvelles ballerines qui sont pourtant si peu de choses et qui ont l’avantage de pouvoir changer du tout au tout le quotidien.
Changer une démarche. Un pied devant l’autre, une marche gracieuse et non plus une chaussure transporteur de pieds accidentés par l’asphalte.
C’était chez Spartoo quelques jours auparavant que je m’étais laissé tenté rayon « chaussures pour femmes« .
Agathe
Modèle de chez Amalfi by Rangoni « CAMILLA«
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