Maje
Après 10 ans d’existence, Maje s’impose peu à peu dans l’univers de la fashion et devient la marque la plus adulée des parisiennes. Elle propose un prêt-à-porter féminin tendance et très concurrentiel avec lequel elle devient populaire.
Maje voit le jour en 2000 à Paris
La marque élégante, moderne et équitable qu’est Maje naît à Paris, en 2000, d’une femme marocaine nommée Judith Milgrom. La passion de Judith pour le textile date de son enfance au Maroc, durant les périodes où elle vit encore auprès de sa famille. En effet, Judith vient d’une famille éprise des travaux manuels : sa grand-mère est une tricoteuse et sa mère est une couturière. Elle commence donc à s’appliquer, elle aussi, dans la confection avec des chutes de tissus. Judith découvre l’art de la broderie grâce aux instructions de sa grand-mère et s’accoutume avec les objets façonnés manuellement.
Vers son adolescence, Judith Milgrom quitte le Maroc pour s’installer à Paris. Elle hume très vite l’air du demain dans le domaine de la mode et y trouve sa vocation. Pour cet effet, elle s’initie et se perfectionne dans diverses maisons de couture. Mais après 5 ans de travail pour les autres, elle rêve de présenter directement aux parisiennes sa conception personnelle de la mode. Elle décide alors de réaliser son ambition malgré son anxiété sur l’éventuel accueil des fashionistas françaises. En 2000, Judith Milgrom fonde sa propre marque et la nomme Maje.
Le style ethno-chic fait le succès de Maje
L’idée première de Judith Milgrom est de créer des vêtements féminins et tendances pour toutes les péripéties du quotidien, en mettant en valeur essentiellement les robes. Dans ses premières collections, la créatrice s’inspire fortement de la culture et des valeurs historiques. Elégantes et soignées, les premières collections Maje connaissent un grand succès.
Au fil du temps, le style de Maje se convertit peu à peu vers une allure urbaine, mais continue de se préoccuper de la qualité et de la compétitivité des pièces. Dans ce point de vue, Maje entend offrir aux femmes des collections tendances mais qui ne les rendent pas pathologiques. En effet, Judith veut souligner son style au juste milieu d’un look trop idéaliste et d’un modèle banal.
Au départ, Judith Milgrom veut appliquer à ses collections des prix abordables pour attirer tous les budgets. Mais la styliste change d’avis lors des ventes : ses pièces sont proposées à des prix relativement élevés. Toutefois, les clientes ne s’en plaignent pas car la qualité et la valeur des pièces en valent la peine.
La griffe Maje entame une diversification de ses offres
Le marché du prêt-à-porter féminin s’avère être favorable pour la maison de couture Maje. La société familiale (puisque les frères de Judith Milgrom y participent sur le plan d’administration et de commercialisation) se développe peu à peu et commence à diversifier ses offres. Cela débute par une ligne de lingerie qui présente une image romantique et élégante. Les clientèles de Maje confirment de plus en plus leur fidélité à la marque.
Judith enchaîne ensuite ses créations avec des lignes bis enfant. Elle écarte un peu le concept du juste milieu et adopte un style très branché et raffiné. Elle essaie aussi d’assortir agréablement les vestiaires des mamans et des enfants. Et pour faire de Maje une marque incontournable de la mode, Judith Milgrom se lance également dans le prêt-à-porter pour hommes.