Un bail que l’on n’entend plus parler de Kate Moss. Pourtant il fut un temps, pas si éloigné, où l’on lisait dans son dressing comme une chiromancienne de village dans de la cervelle de veau. C’est elle qui nous a fait dépenser 150 euros dans des repettos, qui nous a fait porter un short ultra court avec des bottes cradingues, qui nous a fait aimer le slim gris… Ah, le bon vieux temps.
Une exposition au musée des arts déco de Paris aura finit de la classer en tant qu’icône. «C’est l’un des visages les plus connus du monde. Elle est liée à l’univers de la publicité et incarne une histoire de la mode contemporaine », déclarait la directrice du musée, Béatrice Salmon.
Or, si l’on avait pris l’habitude de ne plus compter ses apparitions dans les pages de magasines, que ça soit à la rubriques street looks ou dans les publicités de grands créateurs, voir à la rubrique people, aujourd’hui il faut admettre qu’elle se fait rare. Si elle apparait toujours autant dans les campagnes publicitaires, la profusion de nouvelles it – girls d’un mois – voir deux pour les plus tenaces – l’aura effacé de notre viseur.
Je n’ai pourtant pas oublié ses apports à la mode, un style à la fois simple et efficace, basé sur les bonnes tendances à venir et les bons accessoires, silhouettes toujours tenaces dans la sphère mode.
L’été arrivant, les festivals avec – Rock en Scène surtout – je ne me lasserai pas d’un bon classique pour affronter les situations les plus périlleuses, hors les murs de la capitale, dans la banlieue parisienne.
C’est une paire de bottes femme, collection hiver, trouvée au hasard d’une errance chez Spartoo qui aura finit de me remettre tout cela en mémoire et de me convaincre d’adopter cette silhouette que j’avais abandonné au hasard d’une saison. Le plus : août verra ces chaussures associées à un short & teeshirt négligés, les bottes me serviront à nouveau cet hiver.
Agathe
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